Préface

Ce tour de France, Philippe l'a préparé pendant 6 mois, étape après étape pendant qu'AMarie corrigeait ses cahiers. Quelques semaines avant le départ, nous avons fait quelques sorties de 80 km, distance maximum que l'on s'était fixée à la suite d'une sortie de deux jours avec la remorque lors du WE de Pentecôte.
Sans entraînement spécifique, avec Philippe qui sortait d'une tendinite au mollet qui l'avait empêchée de faire le triathlon découverte du Valbonnais et AMarie fatiguée de son année et coincée au niveau des cervicales, nous n'étions donc pas spécialement dans un climat de grande confiance en notre aventure. D'ailleurs, une heure vant le départ, alors que Philippe était déjà parti, AMarie est allée se faire remettre en place les cervicales et est donc montée sur le vélo avec la remorque pour ses seuls 40 km raide comme un manche à balai.
Finalement, nous sommes arrivés à bout de la première étape. Philippe n'a guère apprécié la nuit sous tente. Idem pour la seconde. Arrivés à Poligny, Philippe était très fatiguée et AMarie étonnée d'être arrivée là en vélo ... et avec des vertèbres en place. A ce moment, on se demandait encore où l'on allait avec seulement 3 étapes et 28 autres à venir. Nous avons donc décidé d'abandonner l'option camping pour trouver plutôt de petits hôtels, gites, chambre d'hôtes, ... Les 5 suivantes furent plus incertaines car AMarie était fiévreuse avec un début de pneumonie et une semaine d'antibio. Chaque jour, l'objectif était : ralier Paris et reprendre le train là-bas.
Puis Vincennes est arrivé. On a revu notre parcours. La traversée de Paris a été un déclic.On a commencé à prendre les étapes une à une et à profiter au maximum des paysages sous nos yeux. L'objectif était ; Yffiniac,Sylvie et Jean-Louis. Aussi, arrivés là-bas, on avait déjà l'impression d'avoir réussi notre défi. Tout le reste étant du bonus.
Nous avons continué à profiter au jour le jour de notre périple avec comme objectif suivant : Gérard et son entreprise.
Sans plus aucune étape de repos, on reprenait tout à fait naturellement le vélo chaque matin, pocédions à notre recherche de logement comme un rituel chaque soir.
Seules les deux avant dernières étapes furent difficiles : longues, chaudes, ventées, peut-être moins intéressantes et trop proches du but.
Finallement donc, sans plus de questions que cela, nous avons bouclé ce tour avec une moyenne journalières bien plus importante : plus de 100 km journaliers dont Rémy est un peu à l'origine avec ses suggestions de notre étape du Mont Saint-Michel à Yffiniac.
Encore un grand merci à tous ceux qui nous ont accueillis, suivis et encouragés.