Mardi 24 Juillet

Etape 11 : Silly en Gouffern (61) - Mortain (50)


120 kms en 6 heures 45 de vélo
Départ à 8 heures - Arrivée à 17 heures 30
Départ matinal de Gouffern. Ca commence par une crevaison : une feuille de houx bien sèche dans le pneu avant d'AMarie. Après réparation, nous prenons la route en commençant par un petit retour en arrière vers le haras national du Pin. Les visites ne commencent qu'à 10, mais un palfrenier nous donne l'autorisation d'entrer dans une des écuries. Ils sont entrain d'installer une piste pour equirando qui a lieu le lendemain. Nous voyons des chevaux de toute beauté et de toute taille dont un petit noir don de Mohammed 6. Le personnel, chargé de la monte des équidés a l'air de prendre plaisir au boulot. Puis, nous reprenons la route en traversant ce que l'on appelle la Suisse normande : le nom n'est pas volé (4 km de montée, 4 de descente et ainsi de suite pendant 100 km, le tout fait plus de 1000m de dénivelé). A midi, nous faisons une pause dans un tout petit village, cuits. La petite épicerie très bien achalandée se trouve juste à côté d'un petit lavoir à côté duquel est installé un carbet et des tables de pique-nique. Les maisons aux alentours en pierre sont magnifiques. Ca change de nos devantures de superette. La reprise est d'autant plus difficile, surtout qu'elle recommence par 4km de montée. Le soir, nous arrivons à Mortain, jolie bourgade où nous trouvons un charmant petit hôtel pas cher.
La forêt dans le petit matin
Gouffern et nos vélos
Tante Sos dort encore, aussi nous partons discrètement
Le haras national de Pin
Cheval donné par Mohammed 6
Promenade matinale des pensionnaires


Perspective sur la forêt du haras
A nouveau, sur le plateau, avant de redescendre dans une vallée, traverser un cours d'eau
Le moulin de Goulet : simplement splendide
Putanges : l'Orne
Eglise de Ménil-Gondouin :
L’Église de Ménil-Gondouin fut construite en 1870 à l’initiative du Curé Maillard et sous l’épiscopat de Monseigneur Rousselet, mais ce fut l’arrivée de l’abbé Paysant en 1873 qui en changea la destinée.
Il commença par assainir l’église et le presbytère construits sur un terrain marécageux, puis suite à de nombreux voyages à l’étranger, il conçut le projet de catéchiser sa paroisse par le recours à l’image à la manière médiévale avec l’aide de M. Colombe peintre et M. Petit sculpteur.
En récupérant les statues et tableaux des trois anciennes églises (Église de Ste Honorine la Petite, Église du Sacq et ancienne Église de Ménil-Gondouin), en réalisant de nombreuses statues, en gravant le sol des personnages de la bible et de l’église, en peignant les murs intérieurs et de la façade de tableaux, dessins, citations françaises et latines, il transforma son église en un grand musée chrétien et la nomma « Église Vivante et Parlante de Ménil-Gondouin ».

Sainte-Honorine le Guillaume : carbet, lavoir et maisons

Un parmi les nombreux étangs
Mortain : une des bornes de la route de la liberté
 
Repas dans une chambre d'hôtel : au menu, taboulé, melon